Marre au casino ! des employés pas contents

Depuis 2005, le casino Crans-Montana filiale du groupe Partouche situé en Suisse subitdepuis plusieurs années au sein de son établissement une ambiance froide et assez tendue. Ils’avère qu’une grande majorité du personnel de service se plaint constamment du traitementqu’elle reçoit de la hiérarchie et de certains collaborateurs.

Après le rachat par le groupe Partouche en 2005, l’ambiance a commencé à se dégraderde plus en plus au sein du casino. Des licenciements abusifs ont été constatés durant toutel’année 2006.«C’était un véritable régime de terreur. On pouvait être renvoyé pour un manque de sourire oupour une différence de caisse de quelques francs répétée», dit une ancienne employée.Malgré que les affaires tournaient bien et que le chiffre d’affaire ne cessait d’augmenter àhauteur de plus de 70 % contre 35% avant son rachat.

Mais rien n’y fait. L’harcèlement moraleétait constamment présent. Des plaintes ont été déposées par des anciens employés qui enavaient plus que marre d’être traité et humilié devant les clients.Les croupiers, selon la lettre, sont insultés devant les clients : «Tu es mauvais. Tu ne sersà rien. Tu pues, vas te laver…» dit-l’un d’entre eux.«La majorité du personnel cherche un autre emploi ou est en arrêt de travail, 80% dupersonnel sont sous tranquillisant».Depuis, le groupe partouche après avoir négocier avec l’un d’entre eux à cessé dèsjanvier 2010 ses licenciements abusifs.

Des négociations, des compromis ainsi que desindemnités financières ont été attribués aux anciens employés afin que les plaintes ne soit pasjugées devant les prud’hommes. Plus de 300.000 francs suisses d’indemnités ont été versées.Ce qui n’a pas découragé les ressources humaines à trouvé d’autres formes et d’autresmoyens abusifs pour pousser les employés à démissionner par eux-même en utilisant les injureset les humiliations en public.En 2010, les demandes de démissions explosent et c’est la cohue.

Les médecins ontconseillé aux employés de démissionner sans délai et de ne plus fréquenter l’établissement.certains collaborateurs ont appris aussitôt la nouvelle avec un peu de retards, certes, mais onttout de suite établie un ménage de printemps en éliminant les responsables coupables qui ontcausé tout ce désordre.