Le groupe Partouche se relève de la crise

Partouche

Le groupe Partouche a été créé en 1973 par un rapatrié d’Algérie nommé Isidore Partouche . Depuis sa création, ses activités allaient toujours bien. Mais en 2007, il a été victime d’une grande crise. Celui-ci menaçait vraiment de lui faire sortir du marché des jeux d’argent. Heureusement, il a vite su prendre le problème en main et réparer les dégâts. Le groupe s’est alors remis en place et revient maintenant avec pas mal de projets à venir ainsi que d’autres déjà en cours.

Le groupe Partouche et ses difficultés

Les deux années qui suivent l’année 2007 n’ont pas été faciles pour le groupe. Celui-ci s’est baigné dans une crise totale pendant sept ans. Une rivalisation est née avec le premier opérateur français Barrière, et c’est surendetté, car le prix demandé lors des acquisitions était trop élevé. Entre 2008 et 2009, il a essayé de faire son entrée dans les jeux en ligne, mais a perdu son pari malgré qu’il ait misé beaucoup d’argent.

Il a aussi failli perdre le contrôle du groupe, car ses créanciers venant de l’américain Oaktree avaient réclamé leur argent. Ses créanciers lui avaient ainsi déjà donné une date pour le paiement, mais puisqu’il n’a respecté pas la date prévue, il a dû suivre la procédure de sauvegarde.

Des mesures ont été prises pour résoudre le problème

Le groupe a dû fermer et vendre les casinos déficitaires qu’il possède, comme le Knokke, Dinant, en Belgique, de Hauteville-Lompnes, Chaudfontaine, celui de La Trinité-sur-Mer. Grâce à cela il a pu rembourser une partie de ses dettes envers les créanciers et une partie est allée à l’entreprise. Il a obtenu 100 millions d’euros durant un an en mettant en vente certains de ses actifs.

Toutefois, il y a eu une répercussion auprès des salariés, qui ont vu leur nombre passé de 5200 en 2012 à 4500 actuellement. Tout cela s’est fait grâce à un accord passé ses créanciers avec un plan de redressement en mars 2014, validé par la justice. « Tout l’enjeu consiste maintenant à relancer durablement l’activité, qui donne des signes positifs depuis un an et demi », souligne Harold de Decker, analyste chez Oddo.

Afin de mettre le point sur les « i », des projets sont déjà en cours. Désormais Partouche mise sur les nouveautés comme la roulette anglaise électronique, et bientôt le Bingo. « Nous l’avons testé à Aix-en-Provence » précise, M. Paire. C’est un jeu sympathique, qui attire une nouvelle clientèle. Un nouveau casino est déjà en cours de construction.

Il est à La Ciotat et il s’agira d’un casino en plein air, qui est le premier du genre notamment en termes de superficie. C’est une première, comme à Las Vegas les fumeurs auront le privilège de jouer en fumant en même temps, car les machines seront en plein air sur une terrasse.

Le groupe Partouche est de retour

« Les banquiers reviennent nous voir avec le sourire. On nous propose de placer notre trésorerie, ça change ! », c’est ce qu’a affirmé Fabrice Paire qui est le responsable en première ligne du groupe.  Le groupe Partouche semble être sorti de cette crise de sept années. Le chiffre d’affaires a augmenté de 0,5% en un an soit 400millions d’euros, affirme la dernière publication du mercredi 27 janvier.  Le groupe est de retour et toutes les équipes s’en réjouissent.

Le groupe a montré une tendance positive dans la bourse, car son action s’est multipliée par deux en seulement une année. Une bonne nouvelle est aussi tombée. Partouche a pu aussi dégager un bénéfice net de 2 millions d’euros. Cette somme semble dérisoire pour le deuxième opérateur français, mais c’est une première depuis 2007.

Les signes positifs se poursuivent et désormais l’objectif du groupe est de se tourner vers un développement durable.