L’univers des jeux en ligne est aujourd’hui sous les feux des projecteurs des médias, non pour les jeux mais pour une vague d’arrestation. C’est le cas entre autres du PDG d’Affactive qui est à la tête de plusieurs casinos. Il est mêlé à une affaire de piratage informatique d’une banque américaine appelée JP Morgan Chase. C’est un grand scandale qui fait la une de tous les médias qui s’intéressent aux casinos en ligne. Pour ceux qui ignorent qui est Affactive, c’est une firme qui a en sa possession plusieurs casinos, dont Win Palace, Casino Titan, Slots Jungle, Golden Cherry, Jackpot Grand, Begado, Grand Macao, Grand Parker…
L’affaire remonte en 2014, durant l’été où la banque JP Morgan Chase a été victime d’une cyberattaque. Les millions des clients ont ainsi disparu, avec des données assez importantes. Elles contenaient en outre des noms, des adresses, des numéros de téléphone, des adresses mails. La majorité des clients sont des Américains. C’est l’une des affaires les plus importantes de l’histoire dans l’univers de la cybercriminalité. Cette épopée concerne 76 millions de personnes et près de 7 millions de PME. Cette attaque a eu un impact sur tous ces clients de la banque.
Des suspects ont déjà été suivis par le FBI. Il s’agit de Gery Shalon, de oshua Samuel Aaron et Ziv Orenstein. Les autorités américaines ont ainsi réclamé aux Israéliens de les arrêter et aussi de mener une enquête. Ces trois hommes sont des hackers et les États-Unis ont demandé à ce qu’ils soient extradés et comparaître pour leur crime devant la justice.
Les joueurs des casinos victimes
Après cette affaire, grands nombres des casinos de la firme Affactive ont cessé de fonctionner. Cependant, les joueurs se plaignaient déjà des malversations au niveau de la gestion des casinos. En effet, certains ne payaient pas les joueurs et les gains étaient annulés par le biais d’une clause abusive. Ce genre de démarches a été très souvent constaté sur les sites d’Affactive. Mais une des inquiétudes qui planent est également la possibilité pour les joueurs de récupérer leur argent sur les sites.
Il y aurait peu d’espoir pour ces joueurs vu que la situation est assez grave, car à part les accusations de cyberattaque, les trois hommes doivent également répondre à des accusations de fraudes et de jeux illégaux. En outre, ces hackers ont aussi tenté de s’introduire en douce dans la bourse. Leur objectif était de procéder à une manipulation de comptes de courtage en servant de plusieurs pseudonymes. Si l’opération avait abouti, ces malfaiteurs auraient encaissé environ 2.8$ millions.
Les suspicions ont aussi augmenté lors d’une perquisition faite chez Gery Shalon, où les autorités ont retrouvé plus d’un demi-million de dollars. Dans cette affaire, ces trois hommes encourent une peine de 20 ans de prison ferme.