Loto pour sauver le patrimoine : quatorze monuments vont en bénéficier

Patrimoine Loto

Afin d’identifier et sauvegarder le patrimoine en péril, Emmanuel Macron a nommé Stéphane Bern à la tête de cette mission. L’objectif sera de récolter les fonds nécessaires grâce à l’organisation d’un tirage de loto et la mise en vente de jeux à gratter pour venir au secours d’au moins 250 dossiers de sites retenus par les principaux acteurs.

Plusieurs infrastructures déjà listées

En vue de rassembler les sites en péril, le comité de sélection se compose de la Fondation du patrimoine, du ministère de la Culture, de la Française des jeux et du Centre des monuments nationaux. Le but consiste à réunir les moyens financiers et choisir les monuments importants qui doivent être prioritaires pour la France. Sur le site participatif du ministère de la Culture, bon nombre de Français ont proposé 2 100 lieux à rénover. La publication de la liste s’est déroulée le 29 mars 2018 en dévoilant 250 structures qui présentent des détériorations importantes. Le 3 avril dernier, 14 monuments s’ajoutent au répertoire comprenant la maison Pierre Loti en Charente-Maritime, l’aqueduc du Gier dans le Rhône, le port Cigogne dans le Finistère, le couvent Saint-François en Haute-Corse, le château Carneville dans la Manche, le théâtre de Bar-le-Duc dans la Meuse, l’ancien hôtel-Dieu de Château-Thierry dans l’Aisne, la villa Viardot dans les Yvelines, le Château de Bussy-Rabutin sur la Côte-d’Or, l’église Notre-Dame en Indre-et-Loire, la rotonde de Montval-sur-Loire dans la Sarthe, la maison d’Aimé Césaire à Fort-de-France en Martinique, l’école publique de Condom dans le Gers, le pont d’Ondres à Thorame-Haute dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Les quatorze monuments bénéficieront de financement spécifique via un tirage spécial et un jeu de grattage. Les tickets à gratter seront disponibles dès le début du mois de septembre et coûteront 15 euros. Quant au tirage, il sera prévu le 14 septembre, la veille des Journées européennes du Patrimoine. Le gouvernement prévoit des profits allant de 15 à 20 millions d’euros, un montant reversé à l’organisme « Patrimoine en péril ». Les fonds seront destinés à financer les réhabilitations et la rénovation des principaux sites sélectionnés par Stéphane Bern et les différentes bâtisses livrées par le Centre des Monuments nationaux.